Baby-foot et Burn-out : La Blague ?
Comment les neurosciences révèlent pourquoi vos "bonnes idées" tuent l'expérience collaborateur.
👋 Hello le gang Gmind 🆙 c’est Benjamin,
L'autre jour, je me suis retrouvé en mode "réseau" – vous savez, ces événements où on te colle une étiquette avec ton nom et tu dois faire semblant de t'intéresser à la météo avant de placer discrètement ton pitch.
Bref, un dirigeant super cool vient me voir, et paf, il me lance : "Benjamin, en tant que préparateur mental et consultant en performance, j'imagine que vous savez comment faire pour améliorer l'expérience collaborateur ?"
Et là, au risque de vous décevoir – et croyez-moi, il a eu l'air de tomber de sa chaise – je lui ai balancé :
"Alors, au risque de vous décevoir, je ne sais pas comment faire. Mais en revanche, je sais comment intervenir."
Bingo ! Sa mâchoire s'est décrochée. On a fini par échanger pendant une bonne demi-heure, et devinez quoi ? Il veut que j'intervienne auprès de ses équipes.
Alors, pourquoi cette réponse a fait mouche ? Ça c’est pour la semaine prochaine les amis 😉.
Mais surtout dans cette édition, je vais vous démontrer par A + B, pourquoi vous, chers indépendants, salariés ou dirigeants, devriez-vous vous en soucier ? Accrochez-vous, on va tordre le cou à quelques idées reçues.
Arrêtez de faire du "déco de bureau" avec le bien-être !
On nous bassine avec l'expérience collaborateur : le bien-être, le bonheur au travail, la culture d'entreprise… Et souvent, on en fait quoi ?
On met un baby-foot, on distribue des fruits bio, on fait des séminaires "cohésion" où tout le monde se force à sourire.
Franchement, c'est comme repeindre les murs d'une maison dont les fondations s'effondrent. C'est joli sur la photo, mais ça ne tient pas la route.
Pire, ça donne l'impression que vous cochez des cases sans vraiment comprendre les enjeux. Et votre cerveau, celui de vos collaborateurs, il capte ça direct. Il sent quand c'est du toc.
Votre cerveau n'est pas un paillasson, ni celui de vos équipes !
Votre cerveau, et celui de vos collaborateurs, est une machine incroyable. Mais il est aussi paresseux et économe en énergie. Il ne va pas se donner à fond juste parce qu'il y a des madeleines à la machine à café.
L'expérience collaborateur, ce n'est pas une question de petits plus sympas, c'est une question de survie et d'efficacité neuronale.
Quand un cerveau est stressé, sous-stimulé ou mal compris, il se met en mode survie. C'est la panique à bord ! Il se ferme, il est moins créatif, moins engagé.
C'est le système limbique, celui des émotions et de la survie, qui prend le dessus. Et là, adieu la performance, la collaboration, et l'innovation ! On parle de neuro-résilience, de capacité à rebondir, et ça, ça se construit, ça ne s'achète pas en kit.
Votre portefeuille et votre santé mentale (oui, même la vôtre) !
Les enjeux sont massifs. Un collaborateur qui se sent mal, qui est déconnecté, c'est :
Une perte de productivité abyssale : Le cerveau, quand il est en mode "alerte rouge", ne peut pas pleinement se consacrer aux tâches complexes. Il est occupé à gérer le stress, pas à innover.
Un turn-over élevé : C'est épuisant de devoir constamment recruter et former. Et croyez-moi, le coût d'un départ, c'est pas juste le salaire du gars qui s'en va. C'est une perte de savoir, de cohésion, et un signal négatif envoyé au reste de l'équipe.
Un impact désastreux sur la réputation : Les boîtes où il fait bon vivre, ça se sait. Celles où c'est l'enfer aussi. Et à l'ère des réseaux sociaux, ça va vite ! La marque employeur, c'est votre réputation sur le marché du travail.
Votre propre burn-out : Dirigeants, managers, indépendants… Si vos équipes galèrent, vous galérez aussi. Le stress est contagieux ! Et vous, à force de vouloir tout réparer avec des pansements sur des jambes de bois, vous vous épuisez à votre tour.
On ne "fait" pas une expérience, on la "vit" (et on l'influence)
Ce que le dirigeant n'avait pas capté – et ce que beaucoup de gens zappent – c'est qu'on ne "fabrique" pas l'expérience collaborateur comme on assemble un meuble IKEA.
L'expérience, elle est vécue, ressentie, interprétée par le cerveau de chaque individu. C'est hyper subjectif ! Deux personnes dans la même pièce ne vivent pas la même réalité.
Mon "je ne sais pas faire mais je sais intervenir", c'est exactement ça. Je ne vais pas installer une salle de sieste ou vous donner un kit de survie "bonheur au travail". Ça, c'est du "faire". Moi, j'interviens sur les mécanismes profonds qui influencent la façon dont le cerveau de vos collaborateurs perçoit, traite et réagit à son environnement de travail. Je touche aux interrupteurs neurologiques, pas aux décorations.
Et si je vous disais que la clé n'est pas dans le "quoi faire", mais dans le "comment comprendre" ? La confiance, c'est ce qui se crée quand on sort des sentiers battus, quand on ose regarder la vérité en face. C'est ce que je vous propose de faire ensemble.
Alors, et vous, quel est votre "baby-foot" qui ne sert à rien dans votre entreprise (ou votre vie) ? Partagez vos anecdotes…
Sur ces belles paroles, je vous partage mon haïku de la semaine :
Fumée, pas de feu.
Le cerveau cherche son chemin.
Là, l'or se cache.
🔜 À SUIVRE dans le prochain épisode de Gmind :
↪ Décryptage d'une réaction qui change tout !
Vous vous rappelez ma réponse au dirigeant qui l'a laissé pantois : "Au risque de vous décevoir, je ne sais pas comment faire. Mais en revanche, je sais comment intervenir." ? Eh bien, ce n'était pas juste une pirouette. C'était une stratégie neurologique et de neuromarketing bien rodée, presque instinctive, qui a court-circuité son cerveau et déclenché un loop de curiosité irrésistible.
Dans la prochaine édition de Gmind, pour le supplément Pro, on va passer ma propre anecdote au microscope. On va analyser en profondeur :
La puissance du "pattern interrupt" : Comment ma "déception assumée" a cassé ses schémas de pensée habituels et forcé son cerveau à réinitialiser son attention.
La magie de la reformulation : Pourquoi "intervenir" est un mot bien plus puissant que "faire" et comment il m'a positionné en expert et non en simple prestataire.
Les secrets du déclenchement de la curiosité : Comment j'ai activé son système de récompense et créé un vide que son cerveau voulait absolument combler.
Préparez-vous à comprendre comment une simple phrase peut transformer un échange banal en une opportunité en or. Ça va être du lourd, du très lourd pour votre cerveau (et votre business) ! Restez connectés et abonnez-vous pour être sûr de ne pas la louper 😇
Pour ceux qui veulent passer à l'action et ne plus laisser le cerveau de leurs équipes s'ennuyer ou stresser en mode survie...
Envie d'aller plus loin ? De savoir comment, concrètement, on passe de la théorie à l'action ? Comment on ré-aligne les cerveaux pour qu'ils carburent à plein régime, sans baby-foot ni fruits bio (enfin, si vous voulez des fruits bio, c'est vous qui voyez) ?
Alors, attachez votre ceinture, car dans la partie Supplément Pro de Gmind, on va décortiquer les leviers actionnables qui vont faire la différence.
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